Le suivi génétique à long terme de la population de loup a débuté en France dès 1994, peu après les premières identifications de présence de l’espèce au début des années 1990. Les premières méthodes d’analyse reposaient sur le séquençage de l’ADN mitochondrial qui permet de déterminer la lignée d’appartenance des premiers animaux détectés en France (Valière et al. 2003).
L’essor des technologies moléculaires permettant la duplication de l’ADN et le développement de séquenceurs plus performants ont permis d’accéder à l’identification individuelle des animaux par analyse de l’ADN contenu dans le noyau des cellules. Les deux dernières décennies permirent d’étendre ces possibilités aux échantillons non invasifs tels que les excréments, les urines, les poils en complément des tissus des dépouilles.
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