C’est en 1997, qu’un 1er loup est identifié dans le Cantal suite à une collision routière. Dix années plus tard, la présence de l’espèce est confirmée avec l’activation d’une 1ère Zone de Présence Permanente (ZPP) de 2008 à 2011. A cette époque, la génétique permettra d’identifier le profil individuel d’un mâle disperseur.
Déclassée par la suite, faute d’indice validé, la présence régulière du loup est à nouveau attestée sur les « Monts du Cantal », qui réapparaît comme ZPP à l’issue du dernier bilan hivernal 2018/2019.
En complément du suivi, l’affiliation à l’espèce par la génétique (fèces et urine), ainsi que plusieurs prises de vue, authentifient la présence d’au moins un individu se déplaçant sur la zone concernée. La première photo validée de l’animal s’est fait attendre; elle a été prise le 07 mai 2019. Les correspondants du réseau sont très impliqués dans le suivi de l’espèce sur ce secteur et font un travail remarquable, complémentaire de celui du service départemental.
Pour affiner le suivi génétique sur les fronts de colonisation, en déficit d’enneigement, comme c’est le cas en Auvergne, un nouvel « outil » du réseau est désormais actif depuis le début de l’année. Ce nouveau binôme, composé d’un chien renifleur et de son maître est donc intervenue ce printemps, là où les indices étaient récurrents dans cette partie centrale du Cantal. Il a permis de collecter de nouvelles crottes, qui une fois analysées, permettront peut-être de mieux cerner la distribution de l’espèce et de confirmer ou pas la présence d’éventuels autres individus sur ce territoire.