Fin 2017 dans la Somme, un loup a été identifié par le Réseau loup-lynx de l’ONCFS sur la base d’images prises par caméra automatique. Une trentaine d’agents ONCFS des Hauts-de-France et de Normandie ont alors été formés au protocole de collecte des indices de présence du loup et du lynx afin d’assurer une veille sur le territoire. C’est le Réseau « sentinelle ».
Depuis, tout indice signalé est collecté par les agents formés de l’ONCFS et remonté au Réseau loup-lynx. A ce jour aucun autre indice n’a été retenu par les experts du réseau sur les deux régions.
En 2019, 13 indices (4 observations visuelles, 1 carcasse de blaireau, 2 hurlements, 3 dommages sur troupeaux domestiques, 1 dépouille de grand canidé, 1 prélèvement de crotte et 1 de poils) ont ainsi été remontés, correspondant à 10 signalements. Ces indices ont fait l’objet d’une expertise suivant une procédure standardisée utilisée au niveau national pour tout indice collecté dans le cadre du Réseau loup-lynx. Aucun de ces indices n’a permis d’identifier la présence du loup. Ils ont été classés soit « invérifiables » (insuffisamment précis) ou « non retenus » (atypique du loup). A noter que certains échantillons biologiques sont en cours d’analyse génétique.
Tous ces signalements, même s’ils n’ont pas été retenus par le Réseau loup-lynx, sont consignés dans une base de données pour en conserver l’historique.
Une nouvelle session de formation « sentinelle » des agents de Normandie est prévue en janvier 2020.
N Pfeiffer / ONCFS