Protection des troupeaux

Crédit photographique : P. Massit/ONCFS
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La prédation sur les troupeaux reste le principal impact du loup sur les activités humaines. Le Plan national d’actions (PNA) 2024-2029 sur le loup et les activités d’élevage place la réduction de cet impact au cœur de ses objectifs. Si la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes est l’interlocutrice principale sur cette thématique, l’OFB y joue également un rôle.

Dispositif de protection des troupeaux

Le PNA entend aider les éleveurs à protéger leurs élevages contraints par la prédation croissante du loup. La protection des troupeaux passe par diverses mesures : installation de parcs électrifiés, achat de chiens de protection, gardiennage. Le niveau des aides, octroyées par l’État, dépend notamment du statut de présence de l’espèce sur la zone concernée. Consultez la page de la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes consacrée à la protection des troupeaux.

Dans chaque département, les services de l’Etat définissent chaque année les communes éligibles aux aides à la protection des troupeaux. Parmi les communes concernées par une potentielle prédation, la classification se fait selon quatre “cercles de prédation” numérotés 0, 1, 2 ou 3 : le cercle 0 est celui où les aides sont les plus importantes et le cercle 3 est celui où elles sont les plus réduites. Les agriculteurs concernés peuvent ensuite faire une demande d’aide pour financer la mise en place de mesures de protection.  

Les moyens de protection peuvent être additionnés de mesures d’effarouchement (olfactifs, visuels, tirs non létaux) sans autorisation préalable.

Crédit photographique : P. Massit/ONCFS

Protocole d’intervention

Pour rappel, le loup demeure une espèce protégée en France mais il peut faire l’objet de prélèvements dans un cadre dérogatoire strict (voir la page concernant la réglementation).

Cette dérogation est encadrée par un arrêté des ministères chargés de l’Écologie et de l’Agriculture fixant le protocole technique d’intervention. Celui-ci prévoit une gradation dans les dispositions de tirs qui peuvent être autorisés, en fonction de la pression de prédation exercée sur les troupeaux (importance et récurrence des attaques). 

Cette gradation du dispositif d’intervention est présentée dans le schéma ci-contre : quatre niveaux d’intervention sont prévus et encadrent les conditions des tirs létaux. 

L’OFB (anciennement l’ONCFS) a rédigé une plaquette qui récapitule les consignes dans le cadre de la mise en œuvre des tirs dérogatoires de loup. Pour en savoir plus sur les modalités ainsi que le bilan de mise en œuvre du protocole technique d’intervention, consulter les pages de la DREAL AURA.

Les dispositifs d'intervention, PNA Loup.

Formation aux tirs

Tout chasseur souhaitant participer aux tirs de défense renforcée ou tirs de prélèvements doit suivre une formation préalable. C’est l’OFB qui est chargé de dispenser localement cet enseignement, qui dure 3 à 4 heures. Toute personne volontaire détenant un permis de chasser valide peut solliciter son inscription à cette formation. Au cours de celle-ci, seront abordés les éléments liés à l’identification de l’espèce, à sa biologie, au cadre réglementaire en vigueur puis aux dispositions de sécurité applicables sur le terrain.

Si vous souhaitez participer à cette formation, contactez le service départemental de l’OFB, dont les coordonnées sont accessibles ici.

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Gestion des chiens errants

La prédation des troupeaux n’est pas toujours le fait de loups. Le plan national d’actions prévoit de renforcer la gestion des chiens errants afin qu’ils ne s’ajoutent pas aux dommages causés par le loup.

La police municipale, sous la responsabilité du maire, doit prévenir les dommages susceptibles d’être occasionnés par la divagation d’animaux. Dans ce cadre, les agents de l’OFB peuvent être amenés à mettre à profit leur expérience opérationnelle pour maîtriser un animal.

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