En France, la protection des troupeaux contre les attaques de loup prévoit l’utilisation de tirs dérogatoires dans des contextes précis, notamment lorsque la pression des attaques est forte. Néanmoins, les effets de ces tirs sur les attaques restent mal connus. Ainsi, le nombre d’attaques n’est pas uniquement lié au nombre de loups, mais aussi à une multitude d’autres facteurs. Il ne faut donc pas forcément s’attendre à une relation proportionnelle entre le nombre de loups prélevés et le nombre d’attaques. Nous dressons ici un état des connaissances scientifiques sur le sujet puis présentons les enjeux et le cadre méthodologique de l’étude en cours, qui s’attache à évaluer les effets des tirs dérogatoires sur les attaques et la population de loups en France.